Rick Owens. Temple of Love
Une immersion dans l’univers de Rick Owens, depuis ses débuts à Los Angeles jusqu’à ses créations les plus récentes. Le créateur de mode a conçu avec le Palais Galliera un parcours inédit qui s’étend à la façade et au jardin du musée, offrant une mise en scène autour des thèmes de l’amour, de la beauté et de la différence. Comptant plus de 100 silhouettes, la rétrospective est enrichie par des archives personnelles, des vidéos et des installations exclusives. Des œuvres de Gustave Moreau, Joseph Beuys et Steven Parrino soulignent les inspirations, tandis que la présence de son épouse, Michèle Lamy, se révèle tout au long du parcours, démontrant son rôle fondamental dans l’œuvre de l’artiste.
PALAIS GALLIERA. Rick Owens. Temple of Love.
10 avenue Pierre-Ier-de-Serbie, Paris XV. Jusqu’au 4 janvier 2026
Les gens de Paris, 1926-1936
Ce parcours renouvelle notre regard sur la population parisienne de l’entre-deux-guerres en offrant une plongée inédite dans le Paris des années 1920-1930. Il s’appuie sur une source peu connue : les grands recensements réalisés en 1926, 1931 et 1936. Les œuvres présentées invitent à réfléchir sur les politiques familiales, les droits des enfants, l’im-migration, les libertés amoureuses, les lois sociales, l’histoire du travail et du chômage… Un portrait détaillé des habitants de l’époque, une mosaïque d’itinéraires mêlant anonymes et figures emblématiques de Paris, comme la Goulue, Charles Aznavour, Kiki de Montparnasse ou Edith Piaf.
MUSÉE CARNAVALET. Les gens de Paris, 1926-1936.
23 rue de Sévigné, Paris IIIe. Jusqu’au 8 février 2026.
Polaraki. Mille polaroids d’Araki Nobuyoshi.
Photographe japonais extrêmement prolifique et souvent provocateur, Araki Nobuyoshi s’impose depuis les années 1960 comme une figure incontournable de la photo-graphie contemporaine. Il explore avec une grande liberté le potentiel infini du polaroid, qu’il intègre au quotidien dans son travail. L’installation, conçue à partir d’un fonds exceptionnel de polaroids acquis par le collectionneur Stéphane André, se déploie dans la rotonde sur 43 colonnes composées de 9 cadres chacune. Les photographies, réalisées entre 1997 et 2024, véritable journal intime visuel, illustrent les pulsions érotiques qui traversent toute l’œuvre d’Araki.
MUSÉE GUIMET. Polaraki. Mille polaroids d’Araki Nobuyoshi.
6 place d’Iéna, Paris XVIe. Jusqu’au 12 janvier 2026.
Le Mystère Cléopâtre.
La figure de Cléopâtre, dernière souveraine de la dynastie gréco-égyptienne des Ptolémées, n’a cessé de fasciner l’imaginaire collectif. Malgré l’absence de biographie antique fiable, sa renommée n’a cessé de s’amplifier depuis sa mort il y a 2000 ans. La présentation fait le point sur l’état actuel des connaissances historiques et archéologiques, mettant en lumière le contraste entre la rareté des sources et la richesse des représentations et interprétations. Autour de Cléopâtre s’est construit un mythe mêlant passion et mort, volupté et cruauté, richesse et guerre, qui reflète les visions contrastées de l’Occident sur l’Égypte antique et la place des femmes de pouvoir.
INSTITUT DU MONDE ARABE. Le Mystère Cléopâtre.
1 rue des Fossés Saint-Bernard Place Mohammed V, Paris Ve. Jusqu’au 11 janvier 2026.
Matthieu Ricard. Lumière.
La galerie présente la première exposition dédiée à l’œuvre photographique de Matthieu Ricard, à l’occa-sion de la sortie de son livre Lumière (Allary éditions). Soixante images, dont des clichés inédits, retracent plus de cinquante ans d’une vie dédiée à la méditation et
à l’observation attentive du monde. Des paysages grandioses et des visages empreints de spiritualité saisis au cours de ses voyages à travers l’Himalaya, l’Inde, le Népal ou le Bhoutan. La lumière devient chez lui une matière vivante, empreinte de symboles bouddhistes, qu’il travaille avec la délicatesse d’un peintre.
GALERIE FRANÇOISE LIVINEC. Matthieu Ricard. Lumière.
24 et 30 rue de Penthièvre, Paris VIIIe. Jusqu’au 15 novembre.
Sandra Hirth
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