Pour fêter les vingt ans de la maison, Valérie Messika a offert un moment suspendu à la Fashion Week de Paris. Au cœur du Musée des Arts Décoratifs, elle a présenté « Terres d’Instinct », le deuxième opus de sa collection de haute joaillerie inspirée des paysages de Namibie : un voyage où la couleur s’impose comme une signature nouvelle.
L’événement s’est ouvert sur une performance a cappella de Youssou N’Dour, avant de laisser place à un défilé de silhouettes imaginées avec les créateurs Feben et Vicnate, figures montantes de la mode africaine.
Après deux décennies d’innovation autour du diamant, Valérie Messika explore avec la couleur un territoire inédit. Les 23 parures évoquent tour à tour la lumière du désert, le bleu profond du ciel africain, les rouges et oranges intenses couchers de soleil, les rayures blanches et noires du zèbre… Saphirs, spinelles, rubis, tsavorites et onyx, des pierres de couleur inédites chez Messika, côtoient les diamants.
Chaque parure raconte une histoire : « Astra » capture le ciel nocturne de Namibie dans une constellation de saphirs et de diamants. « Terra » évoque le désert avec l’or brossé et les tsavorites. La pièce maîtresse, « Kalahara, » se distingue par ses deux magnifiques diamants jaunes, dont l’un de près de 35 carats, et sa modularité qui permet de transformer le collier en quatre versions différentes.
«C’est l’instinct qui m’a guidée ici. La Namibie m’a révélé que la beauté naît du contraste : l’éclat face à la couleur, la puissance contre la douceur. Ce chapitre ose de nouvelles nuances, mais garde toujours, au cœur, la lumière de Messika. » a déclaré Valérie Messika.
Anne Delalandre
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