Alternative mask for night birds
Sabine Pigalle aime mélanger les époques, l’art des maîtres anciens et notre monde contemporain. Cette artiste plasticienne parisienne, détourne et associe des images, mêlant parfois peinture et photographie et crée des collages riches de poésie et teintés d’humour. Chaque jour, depuis le début du confinement, elle réalise et publie sur son compte Instagram un post lié à l’actualité et au confinement forcé afin d’offrir une alternative à, dit-elle, «la « MélanCovid » ambiante».
Quel est le but de ce Corona Diary ?
Sabine Pigalle. En commentant l’actualité chaque jour, mon journal oscille entre le chagrin et l’espérance, offre un regard sur la situation, tantôt grave, tantôt humoristique, afin d’aider mes abonnés à retrouver le sourire en cette période difficile d’enfermement et de doutes quant à l’avenir.
Hormis Magritte, pourquoi n’utiliser que des peintures de maîtres anciens?
C’est mon vocabulaire plastique, je travaille sur les notions de mémoire collective, de patrimoine, de sédimentation temporelle.
Il y a de l’ironie et de l’humour, ce qui est nouveau dans vos images. Est-ce pour rendre la situation plus supportable ou plus légère ?
Oui, absolument ! Comme le dit si bien l’adage : l’humour est la politesse du désespoir.
Propos recueillis par Anne Delalandre
@sabinepigalle