Omniprésente lors du dernier défilé Valentino « Black Tie », la cravate est en passe de devenir le nouvel ultime accessoire du vestiaire féminin.
Ce curieux bout de tissu autour du cou traverse les époques et les genres. Jadis, cette pièce d’élégance était un signe d’appartenance à une élite sociale, intellectuelle et bien sur très genré, puisque seulement portée par les hommes. Certaines femmes de lettres vont se l’approprier courant du XIXème siècle, pour se distinguer de leur société hyper rigide. Une véritable remise en cause de l’accessoire. Encore aujourd’hui la cravate est portée par beaucoup d’hommes, elle est même plus ou moins obligatoire dans certains postes à responsabilités. Mais de plus en plus d’hommes de pouvoir ou de personnalités des médias se présentent sur les plateaux le col ouvert.
Mais la cravate nous réserve encore des surprises : elle devient un accessoire amusant que les femmes empruntent désormais au vestiaire masculin. Elle donne une allure forte pour affirmer une féminité décompléxée. Devenant pièce maîtresse d’un tailoring parfaitement maîtrisé, vous pourrez en jouer pour plus de fantaisie.
Les femmes peuvent la porter version costume trois pièces genre trader de Wall Street, comme chez Armani ; Valentino la décline avec une robe blanche immaculée ; la cravate est évasée ou ultra colorée chez Gucci.
En se nouant autour d’une chemise blanche et accompagnée d’une insolente mini-jupe à l’imprimé tartan, la cravate accessoirise la parfaite tenue school girl, inspirée de la jeunesse dorée New Yorkaise, version Gossip Girl.
En plus de ses apparitions de plus en plus fréquente lors des défilés, la cravate a été aperçue sur des personnalités très influentes, comme Bella Hadid et la ténébreuse Irina Shayk.
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Pauline Trefzer
Photographie principale : Valentino « Le Club couture »
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